Je me suis amusé aujourd'hui, le temps d'un petit quart d'heure, à
faire quelques observations. Du coté de St-Martin-du-Touch, tout près du
Bureau d'Etudes d'Airbus et du siège, je regardais passer les voitures.
Le temps était magnifique, l'air juste à la bonne fraicheur. Les gens
sortaient du boulot, le coeur léger à l'approche d'un weekend qui
s'annonce ensoleillé. A Toulouse, c'est la promesse de belles terrasses
bondées et de samedi shopping et de dimanche jardinage, de tonte de
gazon et de découvrage de piscine. Le début de la belle vie quoi.
Tous ces gens, et on peut le dire parfois moi le premier, insouciants de tout ce que ce cirque peut signifier. Car alors que je regardais les voitures passer et les avions voler, je n'ai pu m'empêcher de remarquer une chose. La plupart des voitures sont pratiquement vides. Forcément il y a un conducteur, ou une conductrice, mais donc la plupart du temps il ou elle est seul(e). Une, deux, dix, cinquante véhicules passent ainsi, ne transportant qu'une seule personne.
Un crayon, un bout de papier et me voilà faisant des mesures. Tel un gamin au balcon comptant le nombre de voitures rouges, ou de Peugeot qui passent dans la rue (comme j'ai pu le faire étant jeune, avant l'invention de ces sataniques jeux vidéos! ;o)), je me retrouve comptant les voitures mono-occupant et les multi-occupants, les monospaces et les véhicules de petit et moyen segment, les berlines. Un échantillonnage de la circulation de plus en plus importante au fil des années sur cette petite route bordant la voie rapide.
Les résultats, dans la suite, sont assez intéressants... ;o)